mercredi, mars 12, 2025
CommencerPolitiqueExclu des élections présidentielles à Madagascar, Monja Roindefo irrité contre la Suprême...

Exclu des élections présidentielles à Madagascar, Monja Roindefo en colère contre la Cour constitutionnelle suprême

Son apparition ne s'est pas fait attendre. Et c’était d’autant plus cinglant que la décision ne peut faire l’objet d’un appel. Après que sa candidature ait été invalidée par la Cour constitutionnelle suprême (HCC), le 10 septembre, Monja Roindefo Zafitsimivalo a dénoncé une décision « injuste », allant jusqu'à remettre en question la légitimité de l'institution qui l'a exclu de la course à l'élection présidentielle du 9 septembre. . Novembre.

Sa demande a été rejetée au motif que la caution de 200 millions Ar prévue dans le décret gouvernemental du 11 juillet 2023, pris à l'initiative du Premier ministre, Christian Ntsay, n'avait pas été versée. Une disposition qui est remise en cause par le candidat écarté, qui préfère se référer à la loi organique de 2018.

« Le CHC insouciant indépendance de Céni »

« Il y a, dans la décision de la HCC, outre la mauvaise foi, un non-respect de la loi en vigueur », a déclaré celui qui fut premier ministre de transition d'Andry Rajoelina en 2009, lors d'une conférence de presse très expérimentale. « Il est clair, dans la loi organique, que la valeur vient d'une proposition de la Ceni [Commission électorale nationale indépendante], et non du ministère de l'Intérieur, a-t-il soutenu. Le HCC méconnaît l'indépendance de la CENI, remettant même en question l'existence et le caractère privé de cette instance dans la gestion du processus électoral. »

Monja Roindefo Zafitsimivalo affirme avoir présenté un chèque de 50 millions AR, libellé à l'ordre de la Caisse des Dépôts et Consignations du Trésor. Partant du fait que la CENI avait, lors des élections précédentes, fixé la caution à 50 millions AR, elle considère donc avoir rempli ses obligations. Il insiste en outre sur le fait que la HCC ne l'a pas informé du problème avant d'invalider sa demande. L'ancien Premier ministre a également fait état d'une possible saisine des autorités de la Communauté économique des États de l'Afrique australe (SADC).

Autre raison de la colère de Roindefo Zafitsimivalo envers le HCC : la décision de la Haute Cour de confier au Premier ministre Christian Ntsay les « pouvoirs présidentiels actuels » à titre intérimaire jusqu'à la fin du processus électoral. Conformément à la Constitution, après avoir validé la candidature d'Andry Rajoelina, président sortant, il revient au pouvoir. Président du Sénat pour « assumer les fonctions de chef de l’État interne » lors du vote. Ce dernier a toutefois renoncé à exercer ces fonctions, invoquant des « raisons personnelles » et préférant céder sa place au Premier ministre. En acceptant cet état de fait, le HCC provoque un « changement transitoire unilatéral dans le pays », dénonce l'ancien chef du gouvernement de transition.

Perte de vitesse

Empêchée de participer à la course à la présidentielle, Monja Roindefo Zafitsimivalo espère continuer à donner son avis dans le débat. Le chef du Mouvement national pour l'indépendance de Madagascar (Monima), groupe historique fondé en 1958 par Monja Jaona – un combattant anticolonialiste qui fut notamment à l'avant-garde du soulèvement de 1947 contre les colons français – a lancé un appel à la mobilisation. de ses militants.

Mais le parti, en perte d'influence, souffrira encore de l'invalidation de la candidature de son champion. Avant la manifestation imposée devant le palais d'Ambohitsorohitra le 7 février 2009, qui s'est soldée par un bain de sang, Roindefo Zafitsimivalo a été nommé premier ministre de transition un mois plus tard. Mais huit mois plus tard, on lui demande de céder sa place à Eugène Mangalaza. Ses mauvais résultats à l'élection présidentielle de 2013 l'ont exclu de la scène politique malgache, dans laquelle il tente, depuis le début de l'année 2021, de se faire une place. Difficilement. La décision de la HCC marquera-t-elle l'épilogue de la carrière politique du chef du Monima ?

Yann Amoussou
Yann Amoussouhttps://afroapaixonados.com
Né au Bénin, Yann AMOUSSOU a apporté avec lui une grande richesse culturelle à son arrivée au Brésil en 2015. Diplômé en Relations Internationales de l'Université de Brasilia, il a fondé des entreprises telles que RoupasAfricanas.com et TecidosAfricanos.com, en plus de coordonner le volontariat projet « L'Afrique à l'école ». A 27 ans, Yann est passionné de panafricanisme et depuis tout petit il rêve de devenir président du Bénin. Sa quête constante d'approfondir la connaissance des cultures africaines l'a amené à créer la chaîne d'information AfroApaixonados.
ARTICLES LIÉS

LAISSER UNE RÉPONSE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
Veuillez entrer votre nom ici

- Annonce du partenaire - Cliquez pour accéderspot_img

Plus populaire

test

test

Commentaires récents

Utilizamos cookies para lhe proporcionar a melhor experiência online. Ao concordar, você aceita o uso de cookies de acordo com nossa política de cookies.

Close Popup