jeudi, octobre 17, 2024
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Séisme au Maroc : le roi aux côtés des blessés

Les espoirs de retrouver des survivants s'estompent au Maroc, quatre jours après un tremblement de terre dévastateur dans la région de Marrakech, où le roi Mohammed VI a rendu visite aux blessés. Le séisme a fait 2.901 morts et 5.530 blessés, selon le dernier bilan officiel.

La Croix-Rouge a lancé un appel de fonds d'une valeur d'environ 100 millions d'euros pour soutenir les opérations de secours, après avoir débloqué un million de francs suisses de son Fonds d'urgence pour soutenir les activités du Croissant-Rouge marocain sur le terrain.

Le roi Mohammed VI a visité le centre hospitalier universitaire de Marrakech avant de donner son sang. Il « s’est rendu à l’unité de soins intensifs et à l’unité d’hospitalisation des victimes du tremblement de terre » pour se renseigner sur l’état de santé dans la santé des blessés, ainsi que les soins qui leur sont prodigués.

Des volontaires et secouristes marocains, appuyés par des équipes étrangères, tentent d'accélérer les recherches pour retrouver d'éventuels survivants et offrir un abri à des centaines de familles qui ont perdu leur logement. Mais dans certaines zones isolées, les habitants se disent livrés à eux-mêmes.

« Peur des pluies »

A Douzrou, village ravagé par le tremblement de terre situé à 80 kilomètres au sud-ouest de Marrakech, l'inquiétude se lit sur les visages des survivants, qui ont installé des abris de fortune. Une centaine de personnes sont mortes dans cette commune située au début de la chaîne du Haut Atlas, selon des habitants.

« Il est important que nous soyons soignés, nous ne pouvons pas survivre longtemps dans la nature. Les conditions météorologiques sont très rudes. On craint le pire avec l'arrivée de l'hiver», s'inquiète Ismaïl Oubella, 36 ans, qui a perdu trois enfants (3, 6 et 8 ans), sa femme enceinte et sa mère.

« Nous voulons être relogés le plus rapidement possible, nous avons tout perdu, même notre bétail. Nous retirons nous-mêmes les morts » des décombres, s'alarme Hossine Benhammou, 61 ans. Neuf membres de sa famille, dont sa fille et ses deux petites-filles, sont décédés.

Une équipe de 20 sauveteurs de Équipe internationale de recherche et de sauvetage du Royaume-Uni (UK-ISAR) est arrivé sur les lieux. "Les habitants ont géré la situation, mais nous enverrons des chiens" pour voir s'il y a des gens sous les décombres, a déclaré à l'AFP le chef de l'équipe Steve Willitt. « Nous avons peur des pluies qui pourraient couper route non pavée menant à notre village. Nous risquons de mourir de faim», confie un habitant Lahcen Ouhmane, 68 ans.

Hôpitaux de campagne

Dans la ville d'Amizmiz, à environ une heure de route, des sacs de survivants sont entassés autour d'un semi-remorque, attendant l'aide alimentaire distribuée par les volontaires. « Ce n’est pas le gouvernement qui aide, c’est le peuple », déclare volontairement Abdelilah Tiba, 28 ans. « Que ferons-nous lorsque les gens cesseront de nous aider ? » » s'inquiète Fátima Benhamoud, 39 ans.

Selon l'Unicef, environ 100 000 enfants ont été touchés par le séisme au Maroc, où ils représentent près d'un tiers de la population. L'organisation onusienne a déclaré avoir « mobilisé du personnel humanitaire pour soutenir une réponse immédiate sur le terrain ».

Le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a garanti que « les citoyens ayant perdu leur logement recevront une compensation ». Selon lui, des solutions pour les sans-abri sont actuellement à l'étude.

Les villages les plus proches de l'épicentre du séisme restent toujours inaccessibles en raison des pénétrations de terre. Dans certaines zones enclavées, des hélicoptères font des allers-retours pour transporter de la nourriture, selon des journalistes de l'AFP. L'armée marocaine a créé des hôpitaux de campagne pour soigner les blessés dans les zones enclavées, comme le village d'Asni, dans la province dévastée d'Al-Haouz, à un peu plus d'une heure de Marrakech.

Le séisme a atteint une magnitude de 7 secondes au Centre marocain de recherche scientifique et technique (6,8 secondes à l'Institut américain de géophysique, USGS). C'est le plus puissant jamais mesuré Non Maroc.

(avec AFP)

Yann Amoussou
Yann Amoussouhttps://afroapaixonados.com
Né au Bénin, Yann AMOUSSOU a apporté avec lui une grande richesse culturelle à son arrivée au Brésil en 2015. Diplômé en Relations Internationales de l'Université de Brasilia, il a fondé des entreprises telles que RoupasAfricanas.com et TecidosAfricanos.com, en plus de coordonner le volontariat projet « L'Afrique à l'école ». A 27 ans, Yann est passionné de panafricanisme et depuis tout petit il rêve de devenir président du Bénin. Sa quête constante d'approfondir la connaissance des cultures africaines l'a amené à créer la chaîne d'information AfroApaixonados.
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